Il y a quelques jours, l’actuelle CEO de FinexKap, Cédric Tessier écrivait dans sa tribune concernant l’impact du Covid-19 (accordée sur finance mag) : “l’un des secteurs qui sortira gagnant de cette crise est celui du crédit – les plateformes de financement étant vouées à jouer un rôle moteur dans l’injection de capital au sein de l’économie”.
Il y a quelques jours, l’actuelle CEO de FinexKap, Cédric Tessier écrivait dans sa tribune concernant l’impact du Covid-19 (accordée sur finance mag) : “l’un des secteurs qui sortira gagnant de cette crise est celui du crédit – les plateformes de financement étant vouées à jouer un rôle moteur dans l’injection de capital au sein de l’économie”.
Chez Trésoria nous travaillons avec ces plateformes nouvelle-génération qui viennent concurrencer/améliorer l’offre des banques en apportant des solutions complémentaires (ou en alternative) au prêt bancaire traditionnel.
Nos clients se questionnent régulièrement sur ces entreprises qui proposent des financements innovants. C’est pourquoi, dans la continuité de notre série d’articles sur les outils à disposition des dirigeants et chefs d’entreprise nous devions absolument vous parler de Mansa.
Mansa est l’une de ces plateformes qui proposent des solutions de financement aux indépendants, des chefs d’entreprise souvent mal compris par les banques !
Nous sommes donc très heureux de nouer un partenariat avec Mansa, et avons enfin une réponse à offrir aux indépendants qui nous sollicitent depuis la création de Tresoria.
Pour savoir ce qu’il se cache (vraiment) derrière cette nouvelle pépite nous avons voulu faire les choses bien et questionner directement le CEO et co-fondateur de Mansa : Ali Rami. Comme à notre habitude, nous avons posé les questions comme elles nous venaient, sans langue de bois.
Croyez-nous … Les réponses d’Ali ainsi que sa vision du financement chez les indépendants valent le détour. L’ambition n’a pas d’âge, les bonnes idées non-plus et la fibre entrepreneuriale encore moins ! Un défi de taille attend Ali (20 ans) et ses 2 associés (21 et 26 ans) : faciliter l’accès au crédit pour les travailleurs indépendants et les professions libérales.
Alors ? Comment s’y prennent-ils ? Réponse de suite.
Ali Rami : Pour le coup j’ai 20 ans, donc mon parcours va se résumer au post BAC. J’ai fait mon lycée à Paris, dans le Ve arrondissement, mais très tôt les sirènes de l’entreprenariat m’ont appelé. En parallèle de mes études au lycée, j’ai monté une première boîte avec un logiciel de synthèse de la presse anglaise pour les étudiants qui préparaient science po (ce qui était mon cas) qui était alors utilisé par une dizaine de milliers d’élèves.
Même si je n’ai jamais bossé en banque, j’ai toujours été très intéressé par le crédit et à 17 ans je suis rentré chez The Family (le célèbre incubateur numérique) : c’est à ce moment-là que j’ai commencé à travailler sur Mansa. 1 an ½ plus tard, on a levé 2 millions d’euros avec mes associés pour monter cette boîte.
Ali Rami : Alors je n’ai pas du tout d’entrepreneur dans mon cercle familial, donc rien à voir avec mon entourage c’est plutôt une envie de liberté. Je suis hyper curieux donc je lis énormément de livres, je regarde beaucoup de conférences, notamment sur les changements de paradigme qui ont lieu dans la société.
Internet en fait parti et déclenche en grande partie ces changements. Peu importe ton âge, qui tu es ou qui sont tes parents, si tu es capable de créer un produit que les gens achètent, tu peux le distribuer facilement en ligne et commencer à gagner de l’argent avec.
Donc, en fait, l’entrepreneuriat pour moi, c’est vraiment le “seul” moyen de griller un peu les étapes que sont traditionnellement : avoir son bac, faire 5 ans d’études, partir d’un stage puis commencer à faire sa place dans une boîte; en définitive de gagner ma vie et d’atteindre le niveau de liberté que je me suis fixé.
À force de travail et d’acharnement, les portes s’ouvrent.
Ali Rami : Cela part d’un problème, d’une situation et donc d’une analyse.
D’une part, de plus en plus, les jeunes de ma génération veulent tendre vers des carrières flexibles. Cela passe soit par l’entrepreneuriat pur et dur soit par des carrières de freelancing ou d’auto-entrepreneuriat. C’est-à-dire qu’on n’a pas tous les compétences, le réseau, ni la volonté de monter une entreprise avec des salariés, en revanche, on peut monter une structure et ainsi nourrir son désir d’indépendance et de liberté : tu as des compétences, par exemple tu es développeur, designer, graphiste et tu as envie de bosser sur plusieurs projets en même temps.
D’autre part, comme je le disais précédemment, j’étais “passionné” par le crédit, et, quand je regarde le secteur du crédit que ce soit aux États-Unis ou en Europe (y compris par pays, France, Angleterre, Allemagne, Espagne) il manquait une offre de crédit pour les indépendants qui veulent financer un projet professionnel ou un projet personnel ..
Ali Rami : Quand on a eu l’idée, on est allé parler à des banquiers pour comprendre comment eux fonctionnaient sur ces types de financement pour les indépendants.
Si je résume, il y a trois éléments principaux :
Aujourd’hui chez Mansa, pas besoin de se déplacer ou de prendre son téléphone, tout est automatisé, tout est en ligne et en 1 journée, vous obtenez votre réponse pour votre crédit …
Aussi, lorsque je regarde une pub de Sofinco (pour ne citer qu’eux), bah .. Soyons clair : ça ne vend pas du rêve. Sous-entendu, on pense vraiment qu’il y a une opportunité pour créer une marque “freelance-friendly” pour les jeunes actifs de 30-35 ans qui ont envie d’un crédit rapide.
Ali Rami : Absolument ! C’est d’ailleurs une de nos missions, en effet, le comptable reste l’homme de confiance de l’entrepreneur indépendant.
Au début de Mansa on avait beaucoup d’indépendant qui, au moment de souscrire à un crédit chez nous, appelaient leurs comptables et demandaient conseil. Et ça .. C’est génial parce qu’aujourd’hui nous distribuons nos crédits directement via les experts-comptables qui nous recommandent quand c’est pertinent pour leurs clients.
Ali Rami : Et bien c’est tout simple : direction www.getmansa.com, quand tu vas arriver sur le site, tu vas avoir un formulaire à remplir (1 minute).
Ensuite, en fonction de tes réponses, 2 cas de figure se présentent :
Nous parlons de process, et de dossier complet une fois que ces éléments sont rassemblés et en notre possession :
Le dossier est ensuite validé, et nous t’envoyons dans la journée le contrat avec la signature électronique pour éviter les étapes d’impression/courrier et garantir le versement des fonds sur ton compte en 24-48h.
Ali Rami : Alors pour être transparent il y a les deux.
Lorsque tu proposes du crédit, tu es obligé de déterminer des règles, et donc de te rapprocher du modèle bancaire. Je donne un exemple classique : la tenue de comptes ! Un client qui est régulièrement à découvert, c’est compliqué de le financer, car c’est risqué pour nous, mais c’est aussi risqué pour lui …
C’est un point sur lequel je souhaite insister : nous nous efforçons d’être des prêteurs responsables. Responsable chez Mansa ça veut dire qu’on ne va pas te prêter de l’argent pour te prêter de l’argent et faire du profit, du volume : ce n’est pas le sujet pour nous. Le sujet, c’est de ne pas te mettre en situation de surendettement.
Donc en fait le premier élément est très bancaire : nous analysons tes comptes, est-ce que tu es souvent a découvert ? As-tu des rejets de paiements réguliers ? etc.
Puis, dans un second temps, nous appliquons nos propres critères adaptés aux indépendants, c’est-à-dire : prendre en compte les différentes sources de revenus et ne pas pénaliser les sources de revenus volatiles, irrégulières.
Pour aller plus loin : (Évidemment) pour définir si tu pourras payer tes mensualités nous analysons tes revenus et c’est là que nous sommes vraiment adaptés aux indépendants. Nous prenons en compte tes différentes sources de revenus, d’établir une moyenne, et, en fonction de celle-ci, débloquer ton financement.
Ali Rami : Si la moyenne de tes revenus sur l’année est “grosso-modo” supérieure à 1500 à 1700 euros par mois, alors on peut te financer.
Ça ne veut pas dire que l’on va te prêter 10 000 euros, mais à partir de 1500 – 1700 euros de revenus, en moyenne sur l’année, on peut te faire un premier prêt.
Concernant les nouveaux clients qui ont un revenu faible et qui aimeraient emprunter plus d’argent pour développer leur activité, mais à qui on ne peut pas prêter parce que les mensualités seraient trop élevées, nous proposons d’emprunter d’abord une petite somme sur quelques mois pour commencer, pour nous montrer qu’il rembourse bien, qu’il n’y a pas de problème et alors là, dans un second temps, on peut augmenter les montants octroyés.
Ali Rami : Aujourd’hui nous sommes vraiment concentrés sur les indépendants, mais, parmi les indépendants nous comptons l’auto-entrepreneur comme la société commerciale type SARL (ou tout autre statut juridique). Donc dépend de votre définition de TPE ou d’indépendant car de temps à autre nous finançons des porteurs de projets qui ont un ou deux employés.
Concernant les secteurs, nous avons beaucoup de consultants, de développeurs, de designers, des photographes et quelques artisans BTP.
Ali Rami : Nous avons des investisseurs qui investissent dans les crédits. Nous sommes une sorte de fonds d’investissement dans lequel des investisseurs mettent de l’argent contre un rendement.
Ali Rami : Ali : Nous avons un coût fixe (le 4% sur ton contrat ne se transformera jamais en 7%) aux alentours de 4-5%.
Ali Rami :
En tant que dirigeant d’entreprise, je vois Trésoria non pas comme un comptable, mais comme un conseiller qualitatif composé de plusieurs experts (anciens banquiers, comptables, courtiers) que je consulte et que j’écoute pour ma recherche de financement. J’aime beaucoup l’idée “d’accompagnement trésorerie” qui te recommande la meilleure offre.
En tant que fondateur de Mansa et partenaire de Trésoria vous êtes pour nous des apporteurs d’affaires !
Bon ben voilà … Vous savez ce que c’est que ce fameux Mansa ! Mansa, propose une offre de prêt spécialement pour les indépendants et les freelances. Un financement sur-mesure et débloqué en 24h, ni plus, ni moins.
Efficace n’est-ce pas ?
Maintenant, relâchons-nous. Pour clôturer l’interview, nous avons posé quelques questions, plus intimes, à Ali pour en connaître un peu plus sur lui et le fond de sa motivation entrepreneuriale.
Rassurez-vous : aucun débat “pain au chocolat ou chocolatine” ici.
Trésoria : Où est situé Mansa ?
Ali : Entre Paris et Londres
Trésoria : Ok, donc si je te dis “Paris ou Londres”, qu’est-ce que tu choisis ?
Ali : Paris parce que j’y ai mes restaurants préférés.
Trésoria : Tu es originaire de Paris ?
Ouais ! Enfin “non” : banlieue parisienne.
Trésoria : Maintenant parlons un peu de tes habitudes digitales. Qui suis-tu sur Instagram et sur LinkedIn, utilises-tu facebook ?
J’ai très peu d’abonnement, mais je vais vous dire en exclusivité mon dernier coup de coeur : le feed de la photographe de E. Macron : Soazig de la Moissonniere. J’adore ses photos et son univers artistique (que ce soit pour les photos de E. Macron, ou pas 🙃)
Concernant LinkedIn, que j’utilise beaucoup, je suis surtout des médias et influenceurs spécialisés. Par exemple sur le secteur fintech. J’utilise aussi LinkedIn pour ma veille, par exemple pour me tenir au courant des derniers investissements des fonds.
Pour Facebook, c’est uniquement perso, j’utilise très peu Messenger mais beaucoup WhatsApp.
Trésoria : Fais-tu une distinction entre ta vie perso et ta vie pro, tout du moins, sur les réseaux ?
Je ne fais pas attention à ce que je post, je me contente de rester moi-même : sur mes réseaux sociaux il y a du pro ET du perso.
Trésoria : Bon puisque tout le monde se le demande… Qu’est-ce que tu dis quand tu te cognes un orteil ?
Je dis un truc très vulgaire…
Trésoria : Tu dirais que tu es plutôt lève-tôt ou couche-tard ?
Couche-tard voir très tard.
Trésoria : Si je te dis “passé ou futur”, qu’est-ce que tu réponds ?
Présent à fond !
Trésoria : Et si je te dis “action ou réaction”, qu’est-ce que tu choisis ?
Action, sans hésitation. L’action évite la réaction ..
Trésoria : Allez, je te laisse le mot de la fin. Tu me dirais plutôt “au revoir” ou “ciao” ?
Ciao !
Interview, rédaction, édition : Valentin Amelineau
Accrédité par l’ORIAS comme courtier en opérations de banque et en services de paiement sous le n°18003747
Responsabilité professionnelle n° BERCP100199-1
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